5 repas doux quand le stress prend toute la place (et que manger devient compliqué)
Il y a des semaines où tout s’accélère sans prévenir.
La boîte mail déborde, les réactions deviennent plus vives, les pensées s’enchaînent… et une tension invisible s’installe entre les épaules. Dans ces moments-là, l’alimentation passe souvent au second plan.
On oublie de manger.
On décale les repas.
Ou on attrape quelque chose « vite fait », juste pour tenir.
Mais ce genre de repas laisse souvent une sensation étrange : le corps est à la fois sous-nourri et sur-stimulé. La digestion ralentit, le ventre se tend, l’énergie chute. On se sent lourd.e, alors même qu’on n’a pas vraiment mangé.
Ces repas sont pensés pour ces moments précis.
Ils ne demandent pas d’effort mental.
Ils offrent au corps quelque chose de simple, de chaud, de rassurant.
Des plats qui ressemblent à un oui doux, quand on n’a plus la capacité de décider.
Pommes compotées à la cannelle et aux graines de chia
Épluche et coupe deux pommes dans une petite casserole. Ajoute juste assez d’eau pour couvrir le fond, puis un peu de cannelle, une pincée de sel et, si tu en as, un peu de gingembre frais râpé. Laisse mijoter doucement pendant que tu prépares ton thé ou que tu démarres ta matinée sans te presser. En fin de cuisson, ajoute les graines de chia et laisse épaissir.
Ce plat nourrit bien plus que l’estomac.
L’odeur crée immédiatement une sensation de sécurité. La texture est facile à manger, même quand l’appétit est fragile. Commencer la journée avec un fruit cuit apporte une stabilité précieuse quand le reste semble désorganisé ou trop intense.
Soupe de lentilles corail, poireaux et carottes
Quand le système digestif se sent « bloqué » ou légèrement inflammé, cette soupe est souvent très bien tolérée.
Fais revenir doucement des poireaux et des carottes dans un peu d’huile d’olive. Ajoute une poignée de lentilles corail, couvre d’eau ou de bouillon, et laisse cuire tranquillement. La soupe se prépare pendant que tu fais autre chose, sans attention particulière.
Les saveurs sont simples, sans bruit.
Les fibres sont douces.
La chaleur apaise.
Un filet d’huile d’olive juste avant de servir transforme ce plat en véritable nourriture réconfortante, pas seulement en « quelque chose à manger ».
Filet de poulet, légumes verts et courge rôtie
Quand tu n’as presque rien mangé de la journée et que tu ne veux pas réfléchir au dîner, ce repas est une valeur sûre.
Fais revenir un filet de poulet en cubes avec de l’ail et du gingembre. Ajoute un trait de tamari sauce soja. Accompagne avec des légumes verts (épinards, blettes, chou kale) et un peu de courge ou de patate douce rôtie préparée à l’avance.
Ce plat apporte :
des protéines faciles à digérer,
des glucides qui stabilisent l’énergie,
des minéraux essentiels via les légumes verts.
Il n’est pas rare de sentir les épaules se relâcher après ce repas. Il équilibre particulièrement bien quand on fonctionne au stress ou à la caféine.
Bouillon miso, nouilles de riz et légumes tendres
Parfait pour les soirs où tu te sens à la fois agitée et vidée.
Fais bouillir de l’eau, ajoute une cuillère de shiro miso (miso jaune ou blanc), des nouilles de riz, puis quelques légumes tendres : courgette, bok choy, épinards… ce que tu as sous la main. Un œuf mollet peut compléter le plat.
Ce repas se savoure lentement.
Il réchauffe sans alourdir.
Le miso ancre, les nouilles rassasient, le tout invite à ralentir.
C’est le genre de plat qu’on mange emmitouflée dans un plaid, en laissant le corps revenir doucement à lui-même.
Overnight oats aux graines de lin et myrtilles
Quand les matins sont trop rapides ou que l’appétit arrive plus tard, ce petit-déjeuner est idéal.
Flocons d’avoine, graines de lin moulues, lait végétal, myrtilles surgelées. Prépare-le la veille, sans mesurer précisément. Ajuste au feeling.
Ce que ce plat offre avant tout, c’est de la facilité.
Il soutient la digestion quand elle est ralentie, apporte de la douceur, et attend patiemment que tu sois prête à manger.
Quand la charge mentale est élevée, cuisiner peut devenir une pression supplémentaire. Ces repas ne demandent pas de « bien faire ». Ils ne cherchent pas à corriger ou optimiser quoi que ce soit.
Ils nourrissent, simplement.
Ils soutiennent le corps pendant que l’esprit est ailleurs.
La digestion reflète souvent notre niveau de stress. Ces plats ne font pas disparaître les contraintes du quotidien, mais ils permettent de rester connectée à ton corps pendant que tu traverses ces périodes plus intenses.
Parfois, c’est déjà beaucoup.
Et pour aller plus loin…
Si tu ressens souvent ce décalage entre stress, digestion et alimentation, j’aborde ces sujets en profondeur au sein de la Positive Academy : comprendre les signaux du corps, simplifier l’assiette, retrouver une relation plus apaisée à la nourriture.
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